INTERVIEW
Dr Hugues Cartier, Dermatologue, Médecin anti-âge.
Qui est Hugues Cartier ?
Hugues Cartier est en charge de la coordination du cours mondial de l’IMCAS pour tous les congrès de l’IMCAS.
Il est également rédacteur en chef adjoint de “Dermatology Therapy”. Dermatologue, phlébologue et lasériste dermique à la Clinique Saint-Jean, Arras, France.
Il est également le chef du service de soins des plaies au sein du service de dermatologie de l’hôpital d’Arras.
Le Dr Cartier est vice-président de la “Société française de médecine esthétique”et ancien président du “Groupe laser de la Société française de dermatologie”. Il est également coordinateur des cours de la “Société Belge de Médecine Esthétique”
Il est co-auteur de l’édition :” Les lasers en dermatologie 2017” ;Couperose & érythrose ; rajeunissement, LED en dermatologie( Noe C.) ,chapt IPL / cosmetic medicine & surgery ;dermatologie esthétique 2020
Expert phase II, III/ études cliniques de remplissage, de toxine, de laser et de cicatrisation des plaies.
L’interview
Pourquoi le lancement de la revue L&M est-il un évènement important ?
1/ L’avènement dans le domaine de la médecine anti-âge d’une nouvelle revue bilingue anglais et français, papier et numérique comme L&M, vous semble-t-il combler une lacune ? L’originalité ? Qualité scientifique, qualité artistique ?
A/ Certainement. Ce qui relève de l’exploit, c’est qu’il est initié par des français. Si je fais un parallèle avec l’IMCAS, je pense qu’on a pas à rougir de ce qu’on produit dans ce registre de la médecine anti-âge. Alors, en avant ! Cette revue doit s’inscrire entre la revue scientifique un peu austère et le magazine.
B/ La dématérialisation de l’information permet de toucher plus de monde et de pouvoir la rendre à tous moment . Le mode de support n’est pas qu’une question de génération, il est d’actualité. La digitalisation est indispensable pour les mises a jours, la recherche indexée des thématiques, l’insertion de vidéo et la gestion des partenaires associés à ce projet.
Au même titre que les congrès hybrides, il y aura toujours ceux qui souhaitent du présentiel ou le papier, ou simplement de pouvoir se donner le choix. Le support papier n’est pas une question de génération,
il apporte ce quelque chose que ne peut avoir un écran digital : le toucher ! Et c’est important en médecine anti-âge.
C/ L’originalité et la qualité scientifique viendra avec le choix des thèmes, de la rigueur scientifique des auteurs et des éditeurs qui veillent à la qualité du projet.
2/ Son positionnement transversal, destiné à tous les professionnels de santé dédiés à la santé esthétique, est-il un atout qui sera bien en phase avec les événements IMCAS?
C’est l’ADN de l’IMCAS depuis 20 ans et c’est peu dire aujourd’hui cela n’a pas été facile. On souhaite donc longue vie à cette revue et on en sera le relais.
3/ Parmi les thèmes sélectionnés par le CS de la revue, quels sont ceux qui vous intéressent le plus? Les enquêtes, les sujets tabous, les sujets de formation initiale, les éditoriaux ?
Il n’y a pas de mauvais sujets.
C’est la façon dont ils sont traités qui apporte de la valeur au sujet. Le ton rédactionnel est important aussi car il donne l’identité.
4/Quels seraient les sujets que vous aimeriez voir aborder dans le prochain numéro de L&M?
A/ J’aime les interviews des médecins. Il est toujours intéressants de voir le parcours de chacune et chacun et de s’en inspirer et c’est important pour les jeunes générations qui nous succèdent. Il faut aussi les solliciter pour connaître leurs aspirations et leurs craintes.
B/ J’aime aussi un sujet sur un thème bien précis sous la interview de deux ou trois auteurs médecins ou non d’ailleurs, pour apporter un peu de piment au propos, et accepter que les avis puissent diverger. Le mode de réflexion et la façon de réagir sont précieux aujourd’hui où l’on se donne moins de temps pour cela. On vit dans l’instantanée. Cette revue doit nous faire réfléchir.
